
Tous les chevaux ont couru
Jorge Valero
La grève a démarré dûrement : 1 mort, un camion de chèques détourné. Mo se prend à rêver à Mai 68. Mais l’Histoire ne repasse jamais les plats.
Mo est un rêveur et un idéaliste il ne sait pas encore que son seul avenir : c’est le salariat et produire toujours plus pour « l’amour » d’une nouvelle maîtresse : l’entreprise. Mo n’a pas tout vu : la Gôchunie au pouvoir, le consensus, les post-modernes, les grands équilibres économiques, la Bourse, les socialistes-soft, la mondialisation de l’économie, l’Euro et la droite civilisée. Exit le prolétariat !
Dans cette fiction policière, le héros tente d’échapper à la grisaille de la vie quotidienne codifiée totalement consensuelle: Cette tranche d’histoire sociale, fort bien documentée, - Jorge Valero travaillait au centre de tri de Lyon, - pose la question qui mine tout prolétaire : allons-nous vers la décomposition sociale ? reste-t-il une place pour la révolte sociale ? Jorge Valero affectait un air désenchanté par la vie, mais il cachait une grande connaissance de la littérature, de la politique, du mouvement ouvrier et du cinéma. «Vidé» de tous les syndicats, il était l’auteur de plusieurs ouvrages : Dans un bien-être sûr, La Méditerranée traversait la France, il foisonnait d’idées, de projets, de révoltes... Jorge Valero est mort au printemps 1990 - sûr que le mouvement social de décembre 1995 lui aurait plu...
« Il faut que tout change pour que tout reste pareil. »
- ISBN :
- 2 903383 31 6
- Nombre de pages :
- 175
- Année de publication :
- Prix :
- 6,86 € (disponible)
Composé sur Linotype & imprimé sur les presses typographiques de l’imprimerie Cellier à Baye, Finistère.